Predators, l'extra-terrestre de mon coeur est de retour !
Il y a des histoires d’amour qui commence sur un canapé et devant un dvd. Le coup-de-foudre a eu lieu par l’intermédiaire d’un cinéaste de grand talent, Monsieur John McTiernan (revient nous vite) qui en 1987 a réalisé le cultissime Predator. C’est bien des années après (1987, j’étais encore au stade ovule et spermatozoïde) que mon regard a croisé celui de l’extra-terrestre le plus hot du cinéma, le Yautja (dans sa propre langue) plus connu par la dénomination de Predator.
Il a toute l’artillerie pour me séduire ; avec son 2m20, ses 190kg muscles, ses yeux qui passent du vert au jaune, ses magnifiques cheveux version dreadlocks et surtout son magnifique visage qui comble mes pulsions lesbien. Une bouche composée de mandibules qui recouvrent ses dents acérées.
Ce que j’apprécie le plus chez lui, c’est sa force, sa puissance. Il peut mettre une raclé à toutes les têtes de cons qui viennent me faire chier. En même temps avec des sens ultra développés il ne joue pas dans la même catégorie. Néanmoins, il ne faut pas le réduire seulement à un tas de muscles, car comme tout humanoïde qui se respecte c’est geek qui collectionne toutes les dernières avancées technologiques ; sa spécialité c’est l’armement ; il se promène toujours avec un fourbi à faire rougir de jalousie Inspecteur Gadget ou Batman.
Revenons à notre rencontre, nous sommes dans une forêt d’Amérique centrale, nous suivons une équipe de commando partie délivrer des otages, dirigé par le major Alan « Dutch » Schaeffer. Un petit groupe sympathique, motivé et dynamique, bref des winners. Manque de chance pour eux, mon Predator va leur botter les fesses d’une façon cruelle et impitoyable. Cette œuvre n’est pas gratuite, c’est un rite passage à l’âge adulte. Il se doit de respecter un code éthique très précis, il ne peut attaquer que des proies dangereuses, c'est-à-dire armées. Donc, si tu es une petite mamie toute gentille, une femme enceinte, une maman gâteau ou un enfant, tu ne risques rien.
Avec une vie de communauté très prenante, il se fait malheureusement rare dans ma vie. Il est revenu dans les rues de Los Angeles en 1997, plus récemment pour un rite de passage en Antarctique afin de se faire de l’Alien, une autre race d’extra-terrestre. Et notre dernier rendez-vous fut dans une petite ville du Colorado, il était intervenu pour stopper un Predalien, la rencontre sexuelle entre un Alien et un Predator (je précise qu’aucun coït n’a réellement eu lieu). Je précise que ce dernier tête-à-tête fut lamentable.
Pourtant, je suis toujours profondément amoureuse et je me languissais de le revoir. Alors, j’ai décroché mon téléphone afin de joindre le réalisateur Robert Rodriguez et lui demander s’il pouvait m’arranger le coup, que je puisse me rabibocher. Robert c’est un type cool, mais occupé, alors il a réquisitionné son collègue Nimrod Antal (Motel) pour s’occuper de cette tâche délicate. Croyez-moi, le faire revenir d’une façon correcte et légitime ce n’est pas évident. Si tout se passe bien, la rencontre se déroulera le 14 juillet 2010. Grande nouveauté, cette fois c’est nous qui allons à lui, dans sa planète natale. Nous avons un début d’informations et les premières images. Nous suivrons des criminels qui sont enlevés pour devenir les proies d’une chasse géante pour les Prédators (Chez eux, c’est une tradition, comme Noël.)
Je suis tellement heureuse de le retrouver et j’espère ne pas être déçue. Si tout se passe bien, je lui demande de m’épouser et de rester avec moi sur terre. Un Predator à tes côtés, c’est l’assurance de ne plus jamais avoir peur et de ne plus jamais touché un objet tranchant.
Sarah.