Le come back de la « blogueuse »
Une fois de plus j’ai fauté : j’ai mis mon blogue de côté, arrêté d’écrire des articles, tout juste si je jetais un coup d’œil à mes commentaires et à mes statistiques. Je ne suis qu’une blogueuse en carton, heureusement pour mon petit égo que je ne recherche pas une miette de célébrité avec mes quelques lignes. Ce n’est pas pour aujourd’hui, que je verrais mon blog dans l’un des nombreux concours de la meilleure blogueuse de l’univers, avec la petite écharpe et le défilé en maillot de bain sur la toile.
Il y a bien longtemps que j’ai pris le parti d’écrire uniquement lorsque l’inspiration fait frétiller mes neurones et non pas, dans l’optique de remplir des pages et des pages d’articles creux, sans implications profondes de ma part. D’accord, d’accord, il y a quelques articles que je supprimerais bien de mon blog ; nous avons tous de mauvaises passes. Non ! Ne me jetez pas la pierre ; à la limite une fessée ou deux.
Et ce soir, sans vraiment de raison, ni de sujet précis, je ressens le besoin de revenir vers vous, de retrouver la chaleur de cet espace d’expression. D’ailleurs, j’en profite pour claquer la bise à mes camarades de classe qui ont sûrement découvert cette adresse, car comme une conne je n’ai pas effacé le lien sur mon facebook, alors que j’espérais garder ce lieu un petit peu secret. En même temps, je n’ai rien à caché et j’assume presque tous mes propos.
Certes, je ne vous ai pas relaté ma petite vie si intéressante, pourtant je ne me suis pas contenté de rester le cul sur le canapé en mangeant des chips pendant ces quelques semaines. Désolée, chers lecteurs et chères lectrices, je ne vis pas uniquement dans l’optique d’un super article qui va m’attirer des milliers de lecteurs…Peux être une ou deux fois, mais je n’approche toujours pas le millier de lecteurs.
Pourtant, j’avais du biscuit pour papoter avec vous, pour pondre des lignes et des lignes super exaltantes à vous faire couler une larme. Alors, j’ai décidé de vous lister tous les articles que j’aurais pu vous écrire si je n’étais pas qu’une blogueuse feignasse.
Les articles que vous ne lirez jamais ici
- Ma critique des Petits Mouchoir, de mon 20ème époux imaginaire Guillaume Canet.
- Ma visite clandestine au Paris Game Week (salon du jeux-vidéo).
- L’exposition de Larry Clark
- Comment mon école est la plus cool de tout l’univers et même de la galaxie.
- Mon expérience du film Kaboom et que même je ne suis pas partie en courant.
- Comment j’ai perdu 10€ en achetant une place pour salon du chocolat.
- Chapeau bas pour la série Maison Close qui relève le niveau de la production de fiction en France.
- Je n’ai toujours pas quitté la salle devant La vénus Noire.
- La jouissance d’avoir ma propre xbox 360, rien que pour mon plaisir.
- Mes petits conseils pour que vos nouveaux petits camarades vous donnent la réputation d’une chaudasse.
- Ma recette pour rater avec gloire votre tarte tatin.
- Ma joie de pouvoir ressembler à une prostituée avec ma nouvelle jupe en (faux) cuir.
- Mon opinion sur les premiers épisodes de The Walking Dead.
- Commenter les commentaires d’insultes que je reçois au sujet de l’article de papi Sardou.
J’aurais pu vous émoustiller, captiver, ennuyer, passionner, contrarier et même vous énerver. Il n’en est rien, vous avez eu de petites vacances. Un peu de temps pour découvrir d’autres blogues. De mon côté, j’ai agrandis ma liste de favoris.
Après avoir touché le fond de l’anonymat, subit le silence, le néant….Car la vie sans vous ce n’est rien ! (Petite larme) Je viens faire mon come back de blogueuse, comme Larousso j’ai une nouvelle coupe de cheveux et comme Lorie je pose nue (ou pas). Je veux retrouver ma gloire d’en temps, le faste, les paillettes, la coke, les partouzes, l’argent facile et me baigner dans une piscine de champagne avec guillaume Canet.
Au fond, j’espère seulement que cette salope d’inspiration ne va pas me lâcher si rapidement, c’est tellement agréable de sentir les mots couler, s’unir les un aux autres et me dire que peux être mes conneries vous donneront envie d’esquisser un petit sourire ; même un riquiqui par pitié.
Croisons les doigts et j’espère à très vite.
Sarah.
